Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

issy les moulineaux - Page 9

  • LES ELUS UDI DE VANVES AU LANCEMENT DE LA CAMPAGNE REGIONALE DE CHANTAL JOUANNO

    A peine terminées, les élections départementales laissent place aux élections régionales, puisque les franciliens assistent cette semaine au lancement de campagne des chefs de file de l’opposition régionale :  Chantal Jouanno, chef de file de l’UDI  Mardi soir à Issy les Moulineaux où étaient présents pratiquement tous les élus et militants centristes de Vanves dont Bernard Gauducheau, conseiller régional qui est le directeur de la campagne UDI dans les Hauts de Seine. Valérie Pecresse, chef de file de l’UMP à Rosny sous Bois (93) samedi prochain, en présence sûrement d’élus et militants UMP de Vanves, et notamment Isabelle Debré et Jean Didier Berger. Elle a d’ailleurs l’intention d'entamer une tournée des cent circonscriptions de la région d'ici à l'été. « On va la voir partout. Contrairement à monsieur Huchon qu'on ne voit nulle part, y compris dans les Yvelines où il est pourtant élu » indique t-on dans son équipe de campagne. Elle aborde ce scrutin avec « la ferme intention de prendre sa revanche sur le président sortant, et mettre fin au règne socialiste » : « L'alternance, je la prépare depuis le lendemain de cette défaite, le jour où j'ai pris la tête de l'opposition au conseil régional ».

    L’opposition UMP/UDI a donc pris un métro d’avance sur la gauche régionale, et notamment le PS où il s’agit pour l’instant de bien gérer la primaire entre Jean Paul Huchon président  et Marie Pierre de La Gontrie 1ére Vice Présidente qui ne s’adressent plus la parole. « Ils ne se parlent plus du tout. Ils font parfois passer leurs messages via les conseillers régionaux écologistes. Nous jouons les intermédiaires » confiait l’un d’entre eux au Figaro. Et il devrait en être ainsi jusqu’au 28 Mai lors de la primaire qui désignera la tête de liste socialiste. Le président de la Région a reçu le soutien de Julien Dray qui expliquait à l’Express : « Avec l’équipe, avec Jean Paul Huchon, nous avons réveillé la belle au bois dormant… Nous avons un bon bilan, une bonne gestion. Continuons sur cette trajectoire, soyons le laboratoire de la gauche innovante ». Tandis que Marie Pierre de La Gontrie a reçu celui d’Anne Hidalgo : « Sa candidature est aujourd’hui la meilleure parce qu’il faut du renouvellement et de la féminisation. Ce serait une bonne candidate face aux femmes qui seront présentées par les autres partis. Je pense que Jean Paul – c’est ce que je lui ai dit – devrait accompagner cette candidature. Il ne faut pas rester arc-bouté sur ses positions, personne n’est propriétaire de son mandat et chacun a intérêt à préparer la relève ».

     

    « La belle au bois dormant est toujours endormie, et Jean Paul Huchon continue à lui administrer des somniféres.  Et pendant  qu’elle dort, les franciliens vivent un vértable cauchemar (transports, pollution). Alors que l’Ile de France devrait être un  moteur » constatait Jean Christophe Largade, président de l’UDI  mardi soir au PACI (Issy les Moulineaux) où 300 militants et élus étaient venus assister au lancement de la campagne de Chantal Jouanno, sénateur de Paris, animée par un ex-journaliste à la retraite qui a fréquenté Vanves et pour cause : JJ Cros était le présentateur pendant de longues années du journal de France Paris-Ile de France-Centre dont le siége est situé rue J.Bleuzen. Elus et militants de Vanves avaient été mobilisés pour assister à ce meeeting, regroupés à gauche,  face à la scéne ou la chef de file de l’UDI aux régionales étaient entourées sur la scéne par les 18 conseillers régionaux centristes avec Laurent Lafon, le présudent de groupe, et Bernard Gauducheau conseiller régional.

     

    L’un des premiers d’objectifs était finalement d’expliquer pourquoi il fallait deux listes à droite : « Dans une élection à la proportionnelle à 2 tours, il n’est choquant que chacun mette en avant sa spécifcité » a expliqué Y.Jégo (UDI) ex ministe de N.Sarkozy. « Pourquoi ne pas y aller ensemble ? Mais parce que le scrutin n’est pas le même. On se défend pour ce qu’on est avec des listes à la proportionnelle. Le problème est de faire voter les électeurs pour ce que nous sommes » a expliqué Hervé Marseille le « monsieur Elections » de l’UDI, sénateur maire de Meudon. Chantal Jouanno a bien expliqué que « cette indépendance n'est pas une opposition ». Toutefois, elle a revendiquée des « différences claires et légitimes » avec l’UMP. Elle s'est même fixé un « cadre de conduite » pour cette campagne: « Je ne commenterai pas l'UMP, je n'attaquerai pas les personnes, je porterai notre projet collaboratif ».  Tout en insistant sur le projet qui devrait faire, dés les vacances de printemps passées, l’objet de conventions territoriales, une par département (le 7 Mai pour les Hauts de seine à Sceaux) et de conventions thématiques (Le 2 Juin à Vanves à l’école Marceau sur le théme : « S’organiser »)  pour « construire le programme de l’UDI et de l’UDI seule ». Ainsi l’UDI fera sa liste et portera son projet, en répondant à plusieurs  défis : l’écologie d’avenir,  le plein emploi et le vivre ensemble. « On n’a pas les mêmes réponses que l’UMP et on a le devoir de les défendre. Et les différences, ce sont des complémentarités » a ajoutée Chantal Jouanno qui a choisi pour embléme le colibri dont la légende explique le slogan  - « Vous aussi faites votre part »  -  et pour couleur, le vert de la Canopée

     

    Les formules n’ont pas manqué :   « La meilleure personne pour parler de JP Huchon est sa 1ére Vice président qui dit « 17 ans, cela suffit, il faui que cela change ! » On ne va pas se gêner pour appuyer ses propos.  En 17 ans, il n’y a pas eu de ligne directrice, un marqueur. Et pourtant il avait le temps de l’imprimer » a expliqué Laurent Lafon président du groupe UDI. « Le nouvel épisode de pollution qui touche le Grand Paris montre que « l’IDF est la 1ére région polluée d’Europe après avoir voulu être la premiére région écologique en 2004… C’est la maire de Paris qui agit, pas la Région » at-il ajouté. Chantal Jouanno n’a pas manqué d’ironiser sur  «  ce JP Huchon qui ne dit rien ! Mais il est malin !  Il a lancé le Pass Navigo Unique 2 mois avant les élections. Qui est dupe de ce conte de fée ? ». Enfin, André Santini constatait, à propos des transports :  « Ce sont des ministres centristes qui ont relancé les transports en IDF (C.Blanc, C.Leroy, M.Mercier, A.Santini)  – JP Huchon’a jamais inauguré une ligne de métro, ni de RER…-  Il a fallu le GPE  (Grand Paris Express) pour redonner un élan car on disait en IDF « on ne nous transporte plus, on nous roule ! ».

  • AVEC LE CESEL, VANVES SE DOTE D’UN LABORATOIRE D’IDEES ET D’UNE RESERVE CITOYENNE

    Avec la création d’un  CESEL (Conseil Economique social, Environnemental Local) par le conseil municipal d’hier soir,  la municipalité met en place une promesse de campagne tant de la majorité que de l’opposition municipale qui rassemblera finalement les grandes commissions consultatives des deux précédents mandats élargies à d’autres thémes   Sécurité-Circulation-Stationnement-Voirie, accessibilité, urbanisme... avec "Espaces Pubics" ; Jeunesse, culture, Sports, animations…avec "Education et Culture" ; Commerce, artisanat, développement économique, NTCIS… avec "Economie et Prospective; Agenda 21, Santé, Solidarité, Citoyenneté, PMR, Séniors, Action sociale... avec  "Développement durable et Solidarités" avec 80 membres (20 parcomission).  « Je ferais bientôt les comptes de ce que nous a piqué la majorité dans notre programme, en nous expliquant que c’était irréalisable ou trop coûteux » a réagit Antonio Dos Santos, tête de liste PS aux dernières municipales

     

    Vanves suit l’exemple d’Isssy les Moulineaux qui avait créé le sien le 20 Avril 1989, en étant l’une des premières communes à le faire, puisqu’elle n’était que 10 à l’époque à disposer d’un CESEL,  en s’inspirant du CESE national et des CESER régionaux, celui de la Région Ile de France notamment pour Issy, Boulogne, Rueil…. « Le CESEL  est ainsi un organisme à vocation consultative dont la mission est, par ses études et avis, d'éclairer le conseil municipal  sur différents projets relevant de sa compétence », « d’apporter un autre regard au conseil municipal sur la vie de la cité » expliquait on à l’époque.  Il comprenait  75  membres dont 48 élus répatis entre le diverses catégories sociales et professionnelles, et associatifs, et 27 nommés par le maire,  et plusieurs commissions : « Aménagement du territoire, habitat, urbanisme, environnement et cadre de vie »,  « Transports et déplacements », « Développement économique et emploi, NTCIS »,  « Culture, sports, loisirs, Jeunesse », « action familiale, sanitaire et sociale » dont les dénominations ont évolué et changé,  avec le temps, et les nouvelles préoccupations de la cité.

     

    A Issy les Moulineaux, pour son premier mandat de six ans, qui a été vraiment l’âge d’or de cette instance consultatve, il avait été saisi 27 fois par le maire de questions très diverses en faisant de cet organisme, un véritable « laboratoire d’idées ».  Il avait effectué, à ses débuts, un très long travail sur le développement durable en réfléchisant à un notion qui n’était pas aussi courant que cela au début des années 90, proposant de nombreuses mesures qui ont été reprises par le Conseil Municipal dans son plan environnemental, son plan de déplacements urbains, comme les chemins partagés (voitures, piétons, cyclistes), la limitations de la vitesse à 50 km/h. Il avait abordé l’impact du  prolongement de la ligne 12 (jusqu’à ferme) qui revient avec le projet de gare du Grand Paris Express  en correspondance avec la ligne C du RER, l’ouverture de la médiathéque et des banques de données aux entreprises de la ville…. Ainsi que la question du maintien à domicile des personnes âgées qui a aboutit à la création d’un lieu unique où elles puissent trouver tous les renseignements dont elles ont besoin…

     

    « A début les gens pensaient que nos propositions se concrétiseraient tout de suite. Mais il y a des questions de choix politiques et budgétaires à prendre en compte » constatait l’un de ses membres à l’époque, en donnant l’exemple  de la commission développement économique qui s’était intéressé à l’urbanisme commercial : « Chaque membre avait compté rue par rue les commerces dans son quartier ». Ils avaient constaté que tous les bars-cafés-restaurants situés à l’angle de grandes places, notamment sur la route des Gardes qui traverse Issy les Moulineaux, avaient été rachetés par des agences bancaires ou des coiffeurs, ce qui n’était pas du meilleur effet pour l’animation commerciale. « Nous avions suggéré d’orienter leur implantation, d’éviter par exemple trois pressing côte à côte ». Mais ce dossier était explosif au niveau politique et fut rangé aux oubliettes. Ainsi certains peuvent juger un CESEL décourageant estimant qu’il ne sert à rien. D’autres qu’il fait germer des idées parfois reprises plus tard. « Nous aidons les élus, pris par l’urgence du quotidien et qui n’ont pas le temps, à faire de la prospective, même s’ils se méfient de nous, au début ». 

     

    Evidemment, l’opposition à l’époque, avait dénoncé, dans une première réaction cet « organisme de plus à la « botte » de la droite isséenne », un « nouveau gadget inventé par André Santini » qui « veut se donner les moyens d’imposer sa politique anti-sociale en faveur du patronat et des promoteurs » etc…  Mais en réfléchissant, ce CESEL était un redoudable instrument de démocratie locale, permettant au maire de caser ses adjoints vieillissant en leur permettant de faire profiter de la ville de leurs expériences en présidant ce CESEL et ses commissions,  tout en participant, encore,  à la vie municipale avec tous ses honneurs - "le cimetiére des éléphants locaux" -  et de rajeunir son conseil municipal, tout en se constituant une "réserve" de jeunes et moins jeunes citoyens qui n’avaient pas pu être casé dans l’équipe municipale lors de la constitution de la liste municipale, et de voir ce qu’ils avaient dans la peau. Une sorte de "réserve citoyenne" somme toute.   

  • VANVES TRES PRESENTE A LA MARCHE REPUBLICAINE : « Impressionnante marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse »

    Après la forte émotion provoqué par l’attentat terroriste à Charlie Hebdo, la forte mobilisation pour cette marche républicaine d’hier, l’application du plus haut niveau du plan Vigipirate, les répercussions de ce drame sont encore très vivaces. La galette des rois UMP/UDI de ce soir,  à Vanves,  a été annulée, ainsi que la réception du Conseil Général pour le nouvel an, mardi. André Santini, a préféré faire le contraire, Vendredi dernier  car « face à l’adversité, il ne faut pas céder. C’est pourquoi j’ai maintenu cette cérémonie » a-t-il déclaré en faisant respecter une minute de silence. « Certains ne sont pas venus, et on les comprend » a-t-il ajouté.

    En tous les cas, les vanvéens ont découvert les effets du plan Vigipirate ses derniers jours, les matchs de football ayant été supprimé ce week-end par la ligue, le PMS André Roche n’étant accessible que par un seul accès, par la rue du Docteur Arnaud. Les écoles ne peuvent plus accueillir dans leurs locaux les manifestations associatives, ce qui explique l’annulation de la galette des rois de l’UDI/UMP. Les vanvéens ont aperçu des militaires armés de mitraillettes à quelques endroits stratégiques, comme sous le pont SNCF d’Ernest Laval, où passent bien sûr les TGV atlantique,  devant le siège de la station régionale de France 3 Paris Ile de France, mais même aussi à l’entrée de la Villa Franco-Russe ce qui intriguent beaucoup d’habitants du quartier de la rue de Châtillon. Il parait, selon les rumeurs, qu’il s’agirait d’un journaliste de Charlie Hebdo, ou d’un diplomate d'une région très chaude du monde ou même la rédaction d'un journal

    La vie n’en a pas moins continué à Vanves : Samedi, c’était marché pour le maire qui a fait le tour des commerçants pour le nouvel an en leur distribuant un bon pour petit déjeuner, suivi par Isabelle Debré avec Parricia Kaazan qui a reçu un excellent accueil. Et match de basket Vanves-Caen ouvert non par une minute de silence mais d’applaudissements en hommage à ces 20 morts, en présence de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré qui ont donné le coup d’envoi, avant de rejoindre l’église Saint Remy pour le concert d’orgue. Les anciens combattants de l’UNC Vanves/Malakoff ont pu organiser leur galette  car elle s’est déroulée en fin de matinée dans leur local de la rue Sadi Carnot, occasion de rendre hommage aux forces de sécurité mobilisées en présence du maire et de la vice présidente du Sénat….quelques heures avant la grande marche républicaine à laquelle ont participé de très nombreux vanvéens comme ont pu s'en apercevoir, tous ceux qui ont pris le métro à Plateau de Vanves-Malakoff, à l’heure du déjeuner et en début d’après midi, dans des rames bourrées.

    Les délégations de l’UDI et du PS sont même parties ensemble vers 14H, Bernard Gauducheau (UDI) d’un côté, Guy Janvier (PS) de l’autre, mais tous se sont mêlés dans ses rames du métro archi-combles. Ils sont été les premiers à réagir aux sollicitations du blog qui continuera demain à faire paraître commentaires et réactions à cette journée historique. Le conseiller général a ressenti tout au long de cet après-midi entre République et Nation « une grande tristesse » et un « profond recueillement ». Il est vrai que les manifestants – 2,5 millions quand même – étaient dignes, silencieux, exprimant régulièrement leurs sentiments par des applaudissements, avec quelques Marseillaises, sans que les appartenances tant politiques que religieuses n’apparaissent au premier plan. Impressionnant pour les observateurs. « Impressionnante  marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse. Le peuple de France debout qui dit non à la peur, non à la violence, non à l’antisémitisme. C’était très émouvant. Je suis fière d’être française » réagissait Isabelle Debré Vice présidente du Sénat. Le maire de vanves a été impressionné par « les centaines de vanvéens qui se sont regroupés au départ de Vanves pour rejoindre ce grand rassemblement républicain en hommage aux victimes de l’effroyable tuerie de ces derniers jours. Nous pouvons être fiers de notre capacité à nous réunir lorsque la République est en danger. Ce rassemblement dans Paris et la France entière qui s’est déroulé dans le calme et la dignité a permis de faire résonner les valeurs fondamentales de notre nation française que sont la Liberté, l’Egalité, et la Fraternité bien au-delà de nos frontières. Et je suis fier d’appartenir à ce grand et beau pays qu’est la France ».